Situation: 30 min de la maison:

Point de départ: parking à gauche dans la dernière épingle avant la station de la Margériaz.

Suivre le chemin à l'horizontale, passer à la Place à Baban (panneau indicateur), là deux possibilités :

•   monter directement en suivant la trace qui suit approximativement le sentier estival des Tannes et Glacières, au gré du premier traceur... (autre article sur ce secteur en été:  ICI )

•   continuer à l'horizontale vers la combe de la Verne et de là, gagner le col de la Verne, puis suivre les crêtes, (c'est ce que nous avons fait). Cette option, après la traversée horizontale, autorise une montée plus directe et permet l'observation des chamois qui fréquentent les vires rocheuses du secteur.
  

En arrivant au col de la Verne, dans la brume, des chamois nous observent.

Sur les crêtes.

Le Colombier sort de la mer de nuages.

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Première neige de l'année et première envie de balade en raquettes.  Direction les Bauges, terrain de prédilection pour des activités de pleine nature et sportives.

Nous avons choisi comme lieu, le Plan de la Limace (Croix d'Allant) au dessus de Jarsy. Deux heures de montée, tranquille sur un chemin enneigé mais bien damé. La récompense est là... Vue magnifique sur l'ensemble des Bauges et même au loin sur la Chartreuse et le Vercors.

Arrivée au sommet

Les enfants profitent de la neige en réalisant de bonnes glissages pendant que nous apprécions le calme, le soleil et le décor. Mais le meilleur reste à venir pour eux... Ils ont monté leurs pelles à neige et prévoient de faire toute la descente en une longue et grande glissade. Au total, 600 m de dénivelé à fond... dans la pente... sur le chemin... et dans les virages. De quoi, raconter de multiples exploits aux copains.

Des chalets d'Allant, il est bien sûr facile de continuer jusqu'au Plan de la Limace par une croupe débonnaire... Il est possible ensuite de poursuivre jusqu'à la Montagne de la Coche par bonnes conditions et pour des personnes habituées, (pentes avalancheuses et passage pouvant être dangereux)...

Une belle journée pour tous alliant sport pour les parents, et sensations pour les enfants.

Maison baujue du hameau du Coudray

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En hiver, il vaut mieux laisser la voiture à la sortie de Précherel et ne pas tenter l'aventure sur la route non déneigée qui mène au pont de Leyat... Suivre cette route à pied sur environ 800m, au pont de Leyat deux options:

• la piste de gauche: montée régulière et peu soutenue mais  longue. (non tracée sur la carte)
• le chemin de droite plus direct et parfois "raide" mais sans difficulté, (itinéraire de la carte).

A l'altitude 1400m la piste et le chemin se rejoignent, il faut préférer continuer par la large piste qui passe vers les chalets du Plan. Le col de Chérel s'atteint rapidement: altitude 1495m.

Au-dessus des granges du Plan

Le col de Chérel est situé entre le Trélod et l'Arcalod, point culminant des Bauges 2207 m (sommet rocheux sur la photo)

Sur l'autre versant du col, une route goudronnée mais interdite à la circulation, monte de Chevaline par la combe d'Ire. A l'origine elle devait permettre la liason entre Doussard (lac d'Annecy) et l'intérieur du massif des Bauges, ce projet n'est depuis longtemps plus d'actualité...

Situation 30 min de la maison

Se rendre à Ecole en Bauges puis prendre la route direction Nant Fourchu (route non déneigée se garer après le hameau de Carlet, ne pas se risquer plus loin...)

La chapelle de Bellevaux a été construite au 19ème siècle sur l'emplacement d'une source appelée Sainte Fontaine. Elle est située en amont de l'ancien prieuré bénédictin . Celui-ci fut vendu comme "bien national", puis transformé en grange à foin. En 1825 un incendie le ravagea. Enfin pendant la seconde guerre mondiale, les allemands brûlèrent tout le reste. Une stèle marque son emplacement.

Aujourd'hui, en souvenir, un pèlerinage se pratique chaque lundi de Pentecôte jusqu'à la chapelle.

La face sud du Pécloz est déjà bien déneigée...

Le vallon de l'Arclusaz est un témoignage du pastoralisme et de l'action de l'homme sur les paysages que nous connaissons aujourd'hui. Il faut bien comprendre que sans défrichement par l'homme, la végétation à cette altitude (1400m) serait la forêt. Nous aurions alors à un paysage plus "fermé". Le vallon de l'Arcusaz appartenait en partie aux moines de l'abbaye, un mur de pierres dressées marque la limite de leur propriété.

les chalets du Lauzarin. Au fond le col de l'Arclusaz: aboutissement logique de la balade, sans difficultés, mais assez long...

Lundi 26 Mars 2007

Le printemps qui s'annonçait a brusquement laissé  place à un bref retour de l'hiver.Quelques centimètres de neige sont tombés le 21 mars jusqu'en plaine.

Notre balade dans cette petite combe des Bauges s'est donc déroulée les pieds dans la neige.

Le Mariet est un ensemble de prés parsemés de granges (une ou deux pièces d'habitation permettaient d'y séjourner).

Les Baujus fauchaient le foin et le stockaient sur place. L'hiver venu, ils montaient du village d'Arith principalement, chargeaient le foin sur des luges ou des charrettes et le redescendaient pour approvisionner leur bétail. Ces nombreses navettes ont laissé gravées sur les dalles des chemins des traces bien visibles.

Une balade au Mariet permet ausssi de découvrir un petit lac , il conviendrait de dire une mare (ou en savoyard une gouille). Il est l'un des  deux "lacs" des Bauges, son mérite est de survivre dans un relief Karstique où l'eau s'infiltre et ne s'écoule que très peu en surface.